电影讲述的是加濑亮出演的日本男人前往首尔,试图与他心爱的女人复合的故事。
电影讲述的是加濑亮出演的日本男人前往首尔,试图与他心爱的女人复合的故事。
回复 :剧情描述年轻矿工保罗个性文静而敏感,其母葛楚因与时常酗酒的丈夫感情不睦,竟转向儿子寻求爱的寄托,情感超过了正常的母爱。这种情形影响了保罗跟女朋友米莉安的交往,米莉安因家庭严格的宗教观念影响,使她只想追求精神恋爱而排斥肉体的热情。保罗为了摆脱母亲的控制与女友的感情打击,竟一头投入与夫分居的女工克莱拉的怀抱,但旋即发现两人在精神上缺乏沟通。最后,保罗抛弃了这座单调乏味的煤矿小镇,到异乡另闯天下根据D.H劳伦斯自传体原著小说改编的英国文艺片,由杰出摄影师出身的杰克·卡迪夫执导,曾获奥斯卡最佳摄影奖。本片对保罗的复杂心理状态刻划得相当细腻,迪安·斯托克韦尔、特雷弗·霍华德和温迪·希勒这一家三口也演得出色。
回复 :凡子(许绍洋 饰)有着辉煌的过去,他曾是一位流行音乐明星,拥有着大批疯狂的粉丝。凡子迎娶了美丽又性感的模特黎丽(裘斯 饰),可是他的生活却就此急转直下,黎丽拜金而又奢侈,在花光了凡子的积蓄之后,她果断的抛弃了早已经过气的丈夫,转而向凡子的搭档乔奇投怀送抱。萧晓凤(张琳 饰)早年间遭到了丈夫的抛弃,坚强的她并没有自暴自弃,而是抚养女儿萧妮球(谢雨芩 饰)长大。曾经,萧晓凤是一名舞者,现实的打击下,她选择将这个梦想埋藏在心底,等待着重新破土而出的那一天。某日,萧妮球一个无心的谎言让萧晓凤和凡子相遇了。
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000